Le pliant on ne peut plus simple !
Ici, aucun ressort ni mécanisme : la lame est retenue en position fermée grâce à la friction dûe au serrage de l'axe (vis ou rivet).
Le couteau s'ouvre avec fluidité et sans effort. La lame reste en position ouverte grâce à cette même friction, mais aussi par la pression de la main, qui vient naturellement se poser sur la "lentille", cette partie derrière la lame qui vient elle même se loger dans le dos du manche.
Idéal pour un couteau pliant de tous les jours à prix réduit et qui n'aura pas à subir de grosses contraintes !
Le traditionnel
Il s'agit d'une variante du mécanisme classique des couteaux traditionnels français : la lame est maintenue en position fermée grâce à un ressort.
Pour l'ouvrir, il suffit simplement de forcer l'ouverture de la lame jusqu'à ce que le ressort fléchisse et permette son blocage en position ouverte.
La variante présente ici permet un cran intermédiaire à 90° permettant de repositionner sa main afin de permettre l'ouverture ou la fermeture complète sans riquer de laisser ses doigts sur le passage.
Le mécanisme est réglé avec attention pour assurer un bon blocage de la lame sans toutefois que le ressort ne soit trop dur à actionner.
Aussi appellé cran carré, ou cran plat à talon carré, il est le mécanisme présent sur Le Nivernais.
Le mécanisme moderne par excellence !
L'un des mécanismes les plus courants de nos jours !
La rétention de la lame en position fermée est très légère, simplement pour éviter toute ouverture accidentelle.
Une fois la lame en position ouverte, une languette située dans une platine du couteau vient se bloquer derrière le talon de la lame, la retenant dans cette position.
Pour le fermer, il suffit de glisser son pouce en dessous du manche et de pousser la languette dans sa position d'origine, puis de replier la lame. La languette ne se déplaçant que de quelques millimètres, et étant donné sa souplesse, très peu d'efforts sont nécéssaires à la fermeture.
Il est très apprécié pour sa fluidité et sa souplesse.
Un mécanisme particulièrement perfectionné
L'ouverture se fait sans forcer, et une fois la lame dans sa position ouverte, une bascule dans le dos du manche vient s'enclencher dans un cran du talon de la lame, la maintenant très fermement en position ouverte.
Pour la fermeture, il suffit d'appuyer sur l'arrière de la bascule à l'endroit où le manche présente une encoche, ce qui contre l'action du ressort et libère la bascule du cran de la lame, puis de fermer manuellement le couteau.
Passé un certain angle, la lame est rapellée dans le manche.
Il se décline également dans une version "pompe avant", où l'endroit sur lequel il faut faire pression pour le déverrouillagese situe sur le premier tiers du dos du manche.
Il s'agit d'un dérivé du liner-lock (expliqué ci-dessus), son blocage et son déverrouillage se font mécaniquement exactement de la même manière.
Sauf qu'au lieu d'être maintenue entre des rondelles de friction en bronze (généralement utilisées pour avoir une rotation fluide autour de l'axe), la lame est fraisée afin d'accueillir des roulements à billes afin que la friction soit minime.
Cela permet donc, avec un simple coup de pouce au talon de la lame, d'induire une rotation qui suffira à ouvrir la lame (rapidement, et d'une main).
La précision du montage est critique, et les roulements à billes céramique sont coûteux, en faisant donc un mécanisme d'exception.