FAQ

Certainement la question qui m'est le plus souvent posée ! En fait, ayant travaillé en menuiserie j'y retrouve le goût du travail du bois, sauf qu'en coutellerie on travaille des essences plus diverses, et pour certaines particulièrement rares et précieuses, en plus d'autres matières d'exception (damas, zirconium, titane, ivoire de mammouth,...). Egalement, j'aime le travail fin et extrêmement minutieux que l'ajustage d'un pliant représente. Enfin, la coutellerie est une véritable tradition en France, et tout ça en fait pour moi un métier d'exception.

Malheureusement, non.
En effet, mon atelier se trouvant à mon domicile, il est pour moi important de le préserver (ainsi que ma famille) d'une "affluence". Il y a également une autre raison : on me demande quotidiennement à me visiter, mais il faut savoir que si je reçois tous les jours et que je prends le temps d'échanger, je peux facilement perdre plusieurs heures par jour. Heures pendant lesquelles je ne peux pas fabriquer, et pour lesquelles je ne serai pas payé. Travaillant seul, et la coutellerie étant déjà un métier très chronophage, il m'est pour l'instant impossible de prendre ce temps.
Sachez toutefois que je participe parfois à des salons/marchés, pendant lesquels je suis tout à fait disposé et même enchanté d'échanger avec vous ! N'hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux afin de ne pas louper ces manifestations.

En plus de matières couteuses (on peut facilement atteindre plusieurs dizaines d'euros de matières brutes par couteau), il faut ajouter beaucoup d'heures de travail.
Sachez néanmoins qu'un pliant sera toujours plus cher qu'un fixe "simple", à cela plusieurs raison : de nombreuses pièces en plus (axe calibré et trempé, vis, rondelles en bronze ou parfois roulements à billes, bille de rétention calibrée) ayant chacune un coût relativement important, différentes pièces à découper dans différents aciers, à tremper de différentes manières, une conception déjà plus complexe qu'un fixe, et un ajustage (manuel) d'une précision critique, pouvant induire jusque 3 jours de travail cumulé pour une seule pièce.
Je propose toujours des alternatives plus économiques :
- Nix, étant un fixe (un "neck", avec un manche court "3 doigts") aux dimension modestes (donc un coût en matières et un temps de travail réduit)
- Orion mini, un fixe minimaliste sans manche rapporté
- ou encore Véga, un pliant sans mécanisme de blocage, donc avec moins de temps d'ajustage nécessaire.
Sachez également qu'un couteau sans option (guillochage, mitres, intercalaires,...), avec une lame en acier carbone non allié, et un manche avec des matières peu onéreuses (bois simple, matières synthétiques peu couteuses) sera évidement moins cher qu'un autre.

Je peux vous décliner sur demande un de mes modèles existant avec les matières et options de vos choix (voir la catégorie "les options" afin d'avoir une idée la plus précise de ce qui vous conviendrait avant de me contacter).
Je ne fais plus de nouveau modèle sur commande, et ce pour une simple raison : je suis bien souvent resté sans nouvelle (et donc sans rémunération) après avoir passé des heures à répondre à toutes les questions, puis à concevoir un dessin sur mesure (dont je n'ai pu avoir la garantie de l'usage qui en a été fait par la suite).

Je détaille chaque usage spécifique à chaque modèle dans les fiches produits des couteaux disponibles en boutique et sur la page "mes modèles".
Bien évidemment, un couteau de cuisine ne sera pas adapté à de l'ouverture d'emballage, à travailler du bois,... et de manière générale, une lame ne devra jamais servir de tournevis, de décapsuleur ou à faire levier. Si vous souhaitez dédier votre couteau à du travail rude, son design, son épaisseur comme l'acier de sa lame devront être adaptés. Dans ce cas, n'hésitez pas à me contacter afin d'être certain que votre modèle vous corresponde au mieux.

Il faut savoir qu'un couteau de cuisine — plus fin qu'un couteau utilitaire ou bien un couteau de chasse — sera plus mordant que celui-ci (qui seront eux, en raison de leur épaisseur, plus résistants aux conditions plus rudes qu'ils devront subir).
A savoir également que si tous les aciers peuvent être tranchants, un acier plus économique le restera moins longtemps à usage égal.

Si des artisans de confiance proposent ce service près de chez vous, vous pouvez bien évidemment le leur confier. Sinon, il est tout à fait possible de le faire par vous même, je vous conseille alors de vous équiper d'une pierre à affûter.
Il s'agit en effet de la méthode la plus économique, la plus simple pour obtenir un tranchant utilitaire, et la moins risquée.
Je vous conseille un grain de 1000 (toujours à l'eau !) pour un usage régulier, ou par exemple une pierre des Pyrénées (à l'eau également) ou bien une pierre type "DC4".
Prenez votre temps et vous ne risquerez pas de faire de dégâts. Je réaliserai prochainement une vidéo afin de montrer comment j'affûte à la pierre.

Si elle est en inox, pour faire simple : pas de précaution particulière !
Si c'est de l'acier carbone alors attention : il faut absolument lui éviter une exposition prolongée à l'humidité. vous pouvez également y déposer un film d'huile (apte au contact alimentaire si c'est votre usage) afin d'éviter l'oxydation.
Plus d'infos en haut de la page "les matériaux", sur le lien cliquable.

Les matières synthétiques et bois stabilisés ne craignent que peu l'humidité. Pour le reste, éviter toute exposition prolongée à l'humidité (surtout, pas d'immersion dans le fond de l'évier !).
Pour le bois, un petit coup d'huile de lin ou de camélia de temps en temps peut lui redonner un coup de jeune.
Plus d'info sur le lien cliquable en haut de la page "les matériaux".

De temps en temps, vous pouvez nettoyer soigneusement les poussières et autres saletés dans les recoins du talons et sous le ressort de votre pliant.
Puis après séchage, appliquer sans excès une goutte d'huile (de vaseline, pour machine à coudre, de type ballitol, ou bien spécifique pour couteaux pliants, parfois à base de téflon) au talon de la lame, à l'endroit de la friction lame/ressort, puis faire fonctionner le mécanisme. Celui-ci devrait immédiatement gagner en fluidité !

Le Nivernais est un couteau pliant régional à cran plat de style traditionnel modernisé que j'ai dessiné moi-même et dédié à mon département d'adoption, en vue de le faire sous-traiter afin de palier au problème de prix des couteaux pliants artisanaux.
Je peux, sur demande, le réaliser de façon artisanale, avec les options supplémentaires que cela autorise, mais au prix de l'artisanal.

Les différentes pièces du Nivernais sont découpées au laser par centaines par l'entreprise thiernoise Locau®, percées, les lames sont émoutes et gravées au laser du nom du couteau ("Le Nivernais"), les mitres soudées, les lames et les ressorts sont trempés et revenus.
Ce temps gagné, considérable, me permet de pouvoir proposer Le Nivernais dans sa version sous-traitée à un tarif bien plus bas que du 100% artisanal.
Toutes les autres étapes (ajustage fin du mécanisme, façonnage du manche, montage, finition, affûtage), sont réalisées uniquement par moi-même, dans mon atelier.

Je ne compte pas entretenir de flou sur la sous-traitance ou non de mes modèles. Les modèles sous traités (uniquement Le Nivernais l'est), comporteront la gravure laser "Le Nivernais". Si votre modèle comporte mon poinçon (la tête de cerf), alors il s'agit d'un modèle que j'ai fabriqué 100% artisanalement.

Pour les raisons décrites dans la question précédente, seuls les couteaux 100% artisanaux comportent mon poinçon.
Seul les Nivernais 100% faits main comporteront donc mon poinçon.

Je ne suis pas équipé pour faire graver mes lames.

Que ce soit sur Le Nivernais ou mes autres modèles, je m'arrange toujours pour trouver le juste milieu entre un ressort assez souple pour être actionné sans difficulté, et un blocage suffisamment sécuritaire.

Pour faire simple, la réponse est NON. Contrairement à ce qu'il est coutume de dire, pas de question de taille ici : en cas de contrôle, c'est à la seule appréciation de l'agent.

Tout dépend de votre légitimité à porter votre couteau. Si le port d'un couteau régional (et qui ne soit pas à cran d'arrêt) pour manger, ou dans le cadre d'une utilisation au travail est une justification possible, l'argument de l'usage défensif n'en est JAMAIS une.

En résumé, il faut faire preuve de discernement, et ne jamais porter son couteau dans un endroit publique sensible : tribunal, commissariat, banque, grande surface, et dans tout autre endroit où vous avez la certitude qu'il ne vous sera pas utile.